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Carnet de voyage:

Mumbai: 9 janvier
Arrivée très matinale à Mumbai. Premier dépaysement, l’odeur. Un mélange d’encens, d’égouts et de gaz d’échappement.
Il semble qu’il y ait deux Mumbai. Celle des bidonvilles et des tours immenses qui longent l’aéroport et entourent la ville.  Celle du centre, moderne, à l’architecture coloniale. La frontière entre ces deux mondes le Sea link, un immense viaduc payant.


N’ayant pas de nouvelles de la personne qui devait nous héberger, nous trouvons, après une heure ou deux, une sympathique guesthouse. Le prix de l’hébergement à Mumbai est  élevé,  le Château Windsor est un bon rapport qualité/prix pour notre première nuit. Il est situé dans le quartier de Marine Drive peu touristique et plutôt calme comparé au reste de la ville.  Le gérant est très sympathique.


Petite sieste et c’est parti !
Direction Chowpatti beach. Les locaux sont nombreux à s’y retrouver en fin de journée.  Les enfants essayent de nous vendre des ballons et autres babioles, d’autres écoutent de la musique en buvant des jus. Des hommes creusent d’immenses trous sur la plage. Je crois qu’ils cherchent des vers qu’ils vendront par la suite. Nous n’avons pas tout compris de l’explication du jeune indien qui voulait absolument me prendre en photo avec lui.


Le lendemain matin, debout à 5h, nous nous dirigeons vers le vieux centre de la ville.  Il y a un  grand parc où des hommes jouent au cricket (le sport favori des indiens). En face la Big Ben Indienne. La ville est très attirante,  nous ne savons pas où poser notre regard. Ça grouille: de voitures, de motos, de tuk tuk et de vélos. Il vaut mieux être concentré sur la circulation, en quelques heures nous avons bien failli nous faire écraser une dizaine de fois.

Il y a de nombreux petits commerces hauts en couleurs, les bâtiments de l’époque coloniale se succèdent. 

Nous rejoignons la Gateway of India, arc de triomphe érigé sous l’époque coloniale. L’endroit est très fréquenté: touristes, rabatteurs… Nous flânons ensuite dans Colaba, quartier charmant avec ses marchands de chaussures, de bracelets et de nombreuses babioles. Le coin est très touristique, les cafés et restaurants pour occidentaux se succèdent.
La cuisine de Mumbai est riche et variée. Ils associent parfaitement épices, condiments et piment. Nous avons mangé des plats délicieux. Surement le meilleur Biriany que j'ai mangé. Plat à base de riz  épicé avec du cumin, de la cardamone, de la coriandre. Il se mange avec ou sans viande (poulet). 




L’après-midi nous retournons à l’aéroport chercher Pauline. Ce ne fut pas simple, nous n’étions pas au bon endroit, il y a deux aéroports à Mumbai. Après quelques heures et plusieurs rickshaw (tuk-tuk)  nous retrouvons par chance Pauline.





























 

 

 

 

 

 

Jodhpur: 11 janvier.
La ville bleue.

Nous arrivons à l’aéroport militaire en début d’après-midi. Autour de nous le paysage est désertique.


C’est le jour du marché, il y a un monde fou. Les commerces sont partout, les bijoux, tissus, sacs, et autres babioles s’entassent à même le sol. Les femmes portent des tissus de couleurs  vives, le rose est partout.



L’entrée du fort de Jodphur se fait par une petite porte de 3/4m de large. Par-là s’engouffrent piétons, motos, cyclistes, tuk tuk et voitures. Il nous a bien fallu 15 min pour passer la porte.
Nous trouvons facilement une guesthouse. La maison est tout en hauteur, on accède au toit où est disposée une charmante terrasse avec en prime une vue sur la ville et le fort Mehrangarh. Le gérant nous indique les choses à voir et les arnaques à éviter. La ville est très touristique  et les français sont nombreux. A tel point que beaucoup de jeunes  indiens se sont mis à apprendre le français.


Nous nous perdons dans les rues étroites, les murs sont peints du même bleu. Les locaux sont habitués aux touristes. Les enfants veulent être pris en photos, les parents nous proposent de quoi fumer.
Nous descendons vers le marché,  les motos et cyclistes serpentent la rue en slalomant entre les piétons. Les odeurs d’encens, d’égouts et de pistaches grillées se mélangent. Etourdis par l’agitation et le bruit permanent des klaxons, nous nous faufilons vers le marché couvert aux tissus, bien plus calme.

Le lendemain matin, nous visitons le fort de Mehrangarh. Taillé dans la pierre, le fort  domine la ville. De nombreux Maharajas ont vécu dans cette imposante demeure.

Nous apprenons beaucoup des traditions de la région.

Les couleurs au Rajasthan ont toutes une signification. Les femmes mariées se parent d’un rose vif pour protéger leur couple de l’infidélité. Le safran est la couleur la plus noble, elle est portée généralement par les hommes. Les maisons sont peintes en bleue pour faire fuir les insectes et maintenir l’air frais à l’intérieur.
A 10 min à pied du fort, se trouve le Taj-Mahal du Rajasthan. Il a été érigé par une veuve en hommage à son mari. Il est taillé dans un marbre très fin, presque translucide , d’un blanc éclatant. Du haut de cette colline nous avons une vue splendide sur la ville.

En fin de soirée nous nous baladons dans la cité bleue. Elle se situe à l’opposé du marché et des hôtels pour touristes. Le lieu est  moins visité que le reste de la ville. Il y a de petits autels à chaque coin de rue. Les jeunes indiens nous interpellent en nous demandant nos prénoms.
Nous rentrons à la guesthouse dans un rickshaw aux couleurs de la ville, il nous fait écouter les dernières musiques, indiennes  et occidentales, à la mode, le son à fond! 

Pushkar : 13 janvier.

Nous partons pour Pushkar. Nous avons une petite heure à attendre avant le départ du bus. Il nous faut trouver le bon bus, pas si simple, c’est écrit en Hindi.

Les employés de la gare nous indiquent tous un endroit différent, quand ils veulent bien nous répondre. Heureusement, un jeune indien vient à notre aide et se charge d'avoir une réponse. Nous trouvons enfin le bus à destination d’Ajmer. Il était temps, à peine montés le bus démarre.


Note pour la suite : arriver au moins une heure à l’avance à la station de bus !


Après une correspondance et 5h à sautiller dans le bus, la route est en mauvaise état, nous arrivons à Pushkar. Notre guesthouse, Karmalvillas, est un peu excentrée, les chambres sont propres mais les gérants ne sont pas très agréables. Nous sommes les seuls clients de l’hôtel.






















La ville est petite, elle s’étend sur 3km. Au centre, les maisons ont été construites autour du lac, sacré pour les hindous. La rue principale longe les maisons, elle est (très) commerçante. Il y a de tout : sacs, chaussures, pharmacie, textiles, restaurant….Nous comprenons vite, Pushkar est une ville très touristique. Nous croisons beaucoup d’occidentaux, et de vieux hippies au style euhh… particulier.


Nous passons sous les arches des maisons, nous évitons quelques arnaques et nous voilà enfin au lac. Le soleil se couche, la vue est magnifique, les maisons peintes en bleue se reflètent dans l’eau. Autour des ghats (escalier qui descend vers l’eau) il y a de grands singes, des vaches et des milliers de pigeons.
Le lendemain matin c’est la fête dans la ville, c’est la Lohri ou la Pongal dans le sud de l’Inde, la fête des moissons. La Lohri est surtout célébrée à Jaipur et Udaipur. Dans la rue les hommes font la cuisine et offrent de quoi manger aux passants. De nombreux hindous se dirigent vers le temple, nous croisons de petites fanfares. C’est aussi la journée des cerfs-volants. Les enfants s’empressent de faire voler leur cerf- volant, il y en a de toutes les couleurs.
























 

Malgré les festivités, l’ambiance à Pushkar est assez particulière. Les rues sont très agitées, remplies de commerçants, de touristes et de rabatteurs. Pushkar c’est aussi la ville où les occidentaux viennent se faire un trip ectasy ou autres. La trance-techno raisonne dans toute la ville. Le contraste entre le lac, paisible, et les rues adjacentes est assez frappant.

Fatigués par cette ambiance, nous partons plus tôt pour Udaipur.

































 

Udaipur : 15 janvier


Nous rejoignons Udaipur en train. Le trajet, d’environ 5h, est passé assez vite. Après avoir testé le bus local, le train est assez confortable. Le petit plus, les portes qui restent ouvertes, nous pouvons admirer le paysage.


A la gare, nous rencontrons Arif , conducteur de rickshaw, nous ne savions pas quel hôtel choisir. Arif nous conseille le Hanuman ghat tenu par son oncle. Il est situé au bord du lac Picholla en face du city Palace. L’accueil est sympathique et les prix sont raisonnables. Depuis le toit nous avons une vue magnifique sur la ville.


Udaipur est spécialisé dans la peinture de miniatures. C’est un art très précis qui demande beaucoup de patience. Nous visitons deux écoles. Les élèves sont formés en cinq ans.
 Ils ne peuvent pas travailler plus de deux heures par jour, ils risqueraient de s’abimer les yeux.
 

Le lendemain nous visitons la ville avec Arif, il nous fait sortir des endroits touristiques. Nous visitons le marché d’Udaipur ouvert de 6h à minuit. On y trouve de tout : chai masala, noix de cajou, épices, sucre au miel, ect. Nous rejoignons le marché aux fleurs et légumes, ici ce sont surtout les femmes qui vendent. L’après-midi se termine par un cours de conduite de rickshaw en pleine ville.
Quelques heures plus tard nous assistons par hasard à une partie de la cérémonie d’un mariage. Les gens défilent derrière un char décoré et sur lequel la sono est installée. Un jeune indien chante au micro un chant indien, pas vraiment mélodieux, le son sature. Les enfants tiennent de grandes lampes en tenant les fils électriques. Les hommes dansent. Le marié suit le cortège sur son cheval.

 

Le soir nous découvrons le Millets of Mewar, un très bon restaurant, en face de notre guesthouse.
Nous avons mangé de délicieux aloo tikki: galette de pomme de terre frites avec des oignons rouges, des petits pois, de la grenade, des noix de cajou, le tout nappé d’une sauce à base de menthe et de
quelques petites graines. Le curry de noix de cajou est lui aussi très bon. Bref, une bonne adresse si vous passez par là. On peut même prendre quelques cours de cuisine et emporter des cookies (indiens) fait maison.

 

Le lendemain nous visitons les monuments les plus connus d’Udaipur, le City palace et ses jardins depuis lesquels nous prenons le bateau pour une balade sur le lac. Nous rejoignons Jagniwas island. Ancien palais réhabilité en hôtel et en restaurant de luxe. L’endroit est un peu trop aseptisé mais la vue sur la ville vaut le coup d’oeil. Udaipur est une ville apaisante. Il y a un peu d’agitation mais en se rapprochant du lac on y est vite au calme.


Aujourd’hui repos pour tout le monde, nous sommes malades, angine. Quelques achats et une  balade en ville.

Surprise, un éléphant dans une ruelle, c’est le premier que nous voyons, il n’est pas très vaillant.


Ce soir nous avons une longue route à faire pour rejoindre Ahmedabad, 7h de bus en prévision.

Zainabad : 19 janvier



Nous quittons Udaipur pour rejoindre Ahmedabad.

 

Le Bus fou!
Le trajet se fera en bus de nuit, avec couchettes. Sur la 4 voies il y a principalement des camions de chantier, ils transportent des pierres, du bois, du fer et d’autres matériaux.

Après une petite heure, nous entendons un grand bruit de verre brisé. Le bruit est continu. Nous sommes au fond du bus, nous ne voyons pas grand-chose. Le bus s’arrête au milieu de la voie rapide. Le pare-brise vient d’exploser

Heureusement personne n’est blessé. Le conducteur et le contrôleur nettoient le verre et cassent les derniers morceaux accrochés.  Dans le bus, à part nous, personne ne semble réagir.
Le bus s’arrêtera plusieurs fois sur le bas-côté de la route. Le conducteur se réchauffe au chai. Nous pensons alors qu’un autre bus va nous récupérer ou que nous allons passer la nuit ici. Finalement, le chauffeur nous conduira jusqu’à Ahmedabad emmitouflé dans une couverture. Il faisait  degrés ce soir-là. Nous n’étions pas du tout rassurés. Il roulait à plus de 100km/h sans pare-brise en slalomant et klaxonnant entre les camions de chantier.  Malgré les évènements il a même réussi à arriver à destination avant l’heure prévue.


D’Ahmedabad, chef-lieu du Gujarat, nous prenons un bus pour nous rendre à Zainabad, petit village près du Little Rann of Kutch.

La région n’est pas touristique. Il n’y a pas ce rapport à l’argent qui souvent fausse les relations entre locaux et étrangers. Les gens nous interpellent ou nous fixent du regard.  Ils veulent tous nous aider à trouver notre chemin. Personne ne parle anglais mais on finit rapidement par trouver notre route. Certains anciens sont même inquiets à l'idée de nous laisser seuls dans le village à 6h du matin.


Nous retrouvons le gérant du camp Zainabad, une soixantaine d’années, un fort charisme,  une attitude de Maharaja avec en prime des serviteurs aux aguets, bref un vrai personnage.
Le desert coursers est une sorte d’écolodge. L’endroit est très agréable. Par contre, le prix d’une nuit est élevé (comparé au coût de la vie en Inde). 
Le paysage autour de nous est très sec, nous partons découvrir les alentours en mode « jeep safari ». Premier arrêt, le lac, il y a des centaines d’oiseaux : flamants roses, pélicans, grues, rapaces…Un peu plus loin nous apercevons des onagres, animal entre l’âne et le cheval. Des antilopes fuient à notre arrivée. 


Nous finissons la journée par une visite des salinières. La lumière est très belle, le soleil se couche. Nous sommes accueillis par la famille qui travaille le sel. Le père nous explique « gestuellement »  son travail.  Leur habitation est rudimentaire, une petite pièce pour la cuisine l’autre pour dormir. Ils sont au moins 6 à y vivre.  Ils nous offrent le thé, nous sortons les appareils, moment photos, toute la famille pose.

Ils récupéreront les photos par l’intermédiaire du gérant du camp.

Panjim: le 20 janvier


Changement de décor, le paysage est vert, l’air chaud, il fait plus de 35°c.  Nous avons rejoint l’état de Goa par avion.


Nous arrivons dans la ville de Panjim en fin d’après-midi. C’est dimanche et la ville est majoritairement chrétienne. Tout est fermé. Nous avons eu du mal à trouver une guesthouse libre et relativement propre. Le prix de l’hébergement est élevé.


Nous partons découvrir les alentours, la ville est atypique, les immeubles colorés se succèdent. Nous mangeons dans un petit restaurant local. Personne ne parle anglais, nous ne comprenons pas le menu. Nous choisissons quelques plats au hasard. On nous sert une grande galette croustillante au fromage accompagnée de sauces très pimentées (Dosa Paneer) et une sorte de pancake/pizza à la tomate et aux oignons.


Le lendemain matin nous visitons Old Goa. Il y a des églises tous les 300 m, elles sont  entourées de verdure, il n’y a pas beaucoup d’habitations. L’endroit est  touristique. Les vendeurs nous sautent dessus pour nous vendre chapelets et bougies. A moins d’être un fana d’églises la ville n’a pas grand intérêt. Nous en visitons une, après une balade près du fleuve nous décidons finalement de rentrer. Le retour en bus était surement le moment le plus intéressant de la matinée. Un bus ultra kitch, de la musique indienne et un superbe paysage qui défile.


En attendant notre bus pour rejoindre les plages du sud nous testons un autre restaurant. La cuisine indienne est délicieuse, difficile de s'en passer.  Les plats sont différents de ceux du nord. Il y a plus de riz et de sauces à base de noix de coco, le piment est plus présent aussi. Au menu du poulet tandoori et un thali poissons et crustacés. Un régal !





































 

Patnem : 21 janvier.



Après 3h de bus, bien entassés, nous arrivons à Palolem. Une plage du sud de Goa, jeune et touristique. Nous posons nos bagages à Patnem, à 2km de là, l’endroit est un peu moins fréquenté.
Depuis notre  guesthouse nous avons une belle vue sur la baie des pêcheurs, il y a quelques îlots dans la crique.
C’est le moment farniente du voyage. Promenade en bord de mer, visite des alentours en scooter, cocktails les pieds dans le sable. :)




Nous goûtons aux poissons fraîchement pêchés : king fish (maquereau géant/ thon banan' pou' bon kreol')/ red snapper (vivaneau rouge)/ king prawns (camaron).  Nous visitons les alentours de la plage de Palolem en canoë kayak, la balade est sportive, il y a beaucoup de courant.

Nous contournons l’île aux papillons où se regroupent des dizaines d’aigles. Sur la plage les bateaux de pêcheurs se succèdent. Ils servent davantage à transporter les touristes qu’à ramener le poisson. Nous croisons vaches, touristes ronds et bien roses en petite tenue (parfois très légère)des enfants tentent de se faire un peu d’argent en dansant. Plus loin des femmes indiennes se baignent en sari et djeunes indiens se regroupent autour d’une bouteille de whisky. Tout ce beau monde se côtoie de plus ou moins loin.

Le 25 janvier. Une longue journée de transports.












 

Réveil matinal.

Patnem-06h30Nous rejoignons en train la gare de Magdaon.

Correspondance pour le Sud.  Notre train arrive de Delhi, nous sommes en classe sleeper (les couchettes à bas prix). Vraisemblablement nous n’étions pas dans le meilleur compartiment, à dix dans 8m2 avec des cafards pour nous tenir compagnie et une forte odeur d’urine. Le trajet durera 10h


Calicut - 18h. Un rickshaw nous conduit à la station de bus.

Il nous reste 3h de route pour rejoindre Kalpetta. Le bus est plein, mais nous avons des places assisses.
Un bus en Inde est plein quand on ne peut plus faire rentrer de personne adulte dans l’allée centrale.
Après 2h de route notre bus s’arrête. Il y a un problème avec les feux. Tout le monde descend, nous changeons de bus. Une demi-heure d’attente, c’est repartit.


Kalpetta-22h30. Il nous faut maintenant rejoindre le village de Trikaipetta à 12km de là. 

Un rickshaw est censé nous récupérer, il se fait attendre.


Trikaipetta- 23h30. Arrivés à destination, épuisés, le ventre vide, mais contents.


Nous logeons chez Tanga et Krishna, un couple de 65-75ans. Notre arrivée tardive les a réveillés. Ils ne parlent pas anglais, nous avons du mal à nous faire comprendre. Pas de repas ce soir, un thé et au lit.





Kalpetta/Trikaipetta : 24 janvier.



Nous faisons connaissance avec la famille.

Petit déjeuner sous l’œil attentif de Krishna, sa femme nous ressert dès que l’assiette se vide. Nous goûtons au Puttu/Puddu, plat typique du Kerala. De la poudre de riz et de la noix de coco mixées et moulées en forme de cylindre. Cela se mange avec de la banane et du sucre ou avec une sauce pimentée et aillée. Le premier jour nous avons eu droit à la version sucrée.


Deesha, la belle-fille et ses deux enfants, Devika et Surjith, passeront une partie de la journée avec nous. La communication est plus facile.

Visite du jardin. L’endroit est rempli de caféiers, de cocotiers, de bananiers et de jacquiers.
La famille cultive le riz, ils le font sécher sur le toit de la maison. Quelques heures en plein soleil suffisent.




































 

Nous visitons la ville de Kalpetta. Les petits commerces se succèdent le long de la route principale: bijouteries spécialisées dans l’or,  magasins de tissus, gargotes petites boutiques d’électronique, ect. La ville n’est pas très grande. Pour les touristes c’est surtout une ville dortoir qui permet d’accéder facilement aux parcs naturels de la région.



Retour à la maison.
Au diner : du riz, servi en grande quantité, de la mangue verte en sauce avec du jacques (ti jacques). Le tout bien pimenté. L’eau de table est rosée ou orangée. Elle est bouillie et aromatisée grâce à des écorces. Elle est servie chaude ou tiède.

Krishna, dans le rôle du grand père, nous ressert en permanence, les casseroles doivent être vides. Il ponctue son geste d’un des seuls mots anglais qu’il connaisse, finish (prononcé finiihsss).


Le repas est toujours un moment euh… particulier pour la famille comme pour nous. Le matin nous avons eu du mal à terminer ou à goûter les plats riches en oignons et piments. Difficile de ne pas vexer la famille.





27 janvier.


Dimanche. 
Nous faisons la connaissance de Sumesh, responsable de l’association Kabani. Nous rencontrons Sanoop, jeune stagiaire de Calicut et Kristen, bénévole depuis 3 mois. C’est son dernier jour ici. 

Nous passerons une grande partie de la semaine à travailler.
(cf. voir  « Acteurs du développement durable »).


Les journées commencent tôt. Le bus en direction de la ville permet d’admirer le paysage: maisons colorées, rizières, cocotiers,  petites églises, mosquées, ect.  Ils  sont remplis de jeunes écoliers aux uniformes soignés, bleus, verts ou roses.

 
Déjeuner dans un restaurant local. 

Au menu du thali ou meals, servi dans une feuille de banane. Le riz est comme d’habitude servi en très grande quantité. Il est accompagné de plusieurs petits plats: jacques finement découpé et assaisonné, curry de poisson, courges en sauce, légumes marinés dans une sauce épicée à la noix de coco, noix de coco râpée mélangée à de la coriandre, oignons rouges marinés dans du lait de coco, poisson grillé. Le tout pour 60 roupies.  Le riz se mange avec une galette croustillante appelée papadam.

Le repas est bon et copieux. On mange avec la main droite, la gauche sert à se laver.


Le retour en bus est un de nos moments préférés. 

Les informations étant  écrites en Malayalam, nous ne savons pas quel bus prendre. Certaines personnes s’arrêtent spontanément et nous indiquent notre bus.  Il arrive que des habitants du village nous reconnaissent. Ils commencent alors à expliquer à d’autres ce que l’on fait là, où l’on dort, etc.  Bref, tout le monde s’agite autour de nous.
Habituellement le bus est plein, nous restons debout. 
Il y a des néons de toutes les couleurs au plafond. La musique indienne raisonne dans le bus. Les locaux ont les yeux rivés sur nous.



29 janvier.


Nous retrouvons Deesha, notre guide pour la journée.

Petite visite des locaux d’Uravu, l’association du village. Ils y travaillent le bamboo pour en faire des sacs, du tissu, des bracelets, mais aussi des lampes, des stores et tout un tas d’objets.
Nous visitons quelques maisons. Les grains de café et de poivre sont étalés au sol. Ils sèchent. 






















Les noix de coco, coupées en deux, sèchent aussi au soleil. Elles seront pressées pour en extraire l’huile. L’huile de noix de coco est caractéristique de la cuisine du sud, ils l’utilisent dans tous les plats.



























Le village vit principalement de l’agroforesterie et de la vente des objets en bamboo.  

Thiruvizha : 05 février

Petit village à 15 km au nord d’Allepey. A l'ouest l'océan, à l'est des centaines de cocotiers, de bananiers et de palmiers. Le village est majoritairement chrétien. 

Nous dormons chez un couple d’une cinquantaine d’années.  
Ils participent au programme d’homestay/écovillage mis en place par l’organisation Gandhi Smaraka Gramina Seva Kendram (GSGSK) qui travaille avec Kabani. Le programme d’accueil n’est pas encore développé. Nous sommes les premiers touristes à y venir.


La dame enseigne l’anglais aux enfants de 5-7 ans. Pourtant elle ne le parle presque pas. Son mari est retraité de l’administration. Ils ont deux enfants, une fille étudiante et un garçon lycéen.


Ils sont aux petits soins pour nous. On nous fait asseoir le temps de préparer boissons et dîner. Nous tentons d’entrer dans la cuisine pour proposer un peu d’aide. Refus catégorique. On nous ramène à notre chaise.

La cuisine est délicieuse. Nous avons eu droit à 4 ou 5 plats différents pour le dîner.

Nos hôtes ne parlent pas anglais. Difficile de nous faire comprendre.
Nous avons aussi été accueillis par un couple bénévole à l’association. La communication est un peu plus facile. Ils nous écrivent le programme du lendemain.
8h       Petit déjeuner
8h30   Visite de leur maison
9h       Visite de la basilique et direction la plage. Temps passé :    notre choix !
16h     Retour à la maison

 

Bien qu’étonnés par cette journée organisée, nous suivons les instructions.


Le lendemain nous arrivons devant une petite maison bleue. L’endroit très vert est entouré par les canaux.  Visite du jardin, rempli d’épices.


 

Après une ou deux heures sans vraiment comprendre la suite du programme, on nous emmène devant une église où nous prenons un bus censé nous conduire à la plage.

Midi, 35°C à l’ombre, nous arrivons devant la fameuse plage.

Du sable et des cocotiers à perte de vue. Nous apercevons un canal avec quelques carrelets. Le lieu est charmant mais à moins se prélasser sur la plage, il n’y a pas grand-chose à faire. Nous décidons de partir chercher un endroit pour manger. Prochain bus dans 40 min. 
Après 2h à errer sous le soleil, nous trouvons, dans une petite homestay, une grand-mère qui accepte de nous faire à manger.

Il est bientôt 16h, nous avons pour consigne de rentrer. Pourquoi? Aucune idée, nous n’avons pas eu de réponse claire. Une soirée se prépare?!

Ben finalement, rien de tout ça, dîner et au lit.


Nous leur avons demandé s’ils avaient l’habitude d’aller sur cette plage. Ils n’y vont jamais. Elles 
sont plus souvent prisées par les touristes logeant dans les hôtels ou les homestays près du village.


Le programme d’accueil de l’association n’est pas encore rodé mais nous avons fait de belles rencontres. Nos hôtes étaient très généreux.

Allepey : 6 février


Nous prenons le ferry public depuis Allepey pour rejoindre Quillon. Départ 10h30, arrivée 18h30.

A bord, des touristes. Les indiens sont redirigés vers une autre embarcation.

Nous sommes une trentaine, le ferry contient une centaine de places.

Les backwaters sont très pollués par le fuel et les déchets plastiques. Plus de 1000 bateaux naviguent chaque jour sur ces eaux. Les beaux ketuvallam, prisés des touristes, sont nombreux. 


 

Le gouvernement indien est conscient du problème qui menace la faune et la flore de la région, mais rien n’a été mis en place. La sensibilisation environnementale devrait être une priorité.

Il est courant de voir des gens jetés bouteilles, sachets et autres déchets dans le canal.

La balade est très belle, nous sommes entourés de verdure, il y a de nombreux oiseaux.

Depuis Quillon nous rejoignons en train la plage de Varkala.

Varkala : 7 février


Notre guest house est le parfait endroit pour se reposer. Hamacs, sofas, balancelles.
 

La cuisine est bonne.

Nous goûtons une spécialité du Kerala, l’Ada. Crêpe garnie de bananes, de noix de coco et d’un sucre roux, le jaggery.

Les indiens lui attribuent des vertus anti-infectieuses et apaisantes.
 

Nous rejoignons la falaise qui longe la côte. En contre bas, une longue plage. L’endroit est touristique mais charmant.


Moment détente, nous testons le massage ayurvédique. Massage énergétique à 4 mains avec des huiles essentielles chaudes.

 

Petit conseil : éviter d’aller à la plage juste avant de vous faire masser, c’est beaucoup moins agréable.

Kânyâkumârî : 10 février.


Kanyakumari, littéralement, la jeune fille.

Nous rejoignons la pointe sud de l’Inde en train.

La ville n’a pas vraiment de charme, elle s’est construite autour des monuments. 

A Kanyakumari se rencontrent le golfe du Bengale, la mer d'Arabie et l'Océan Indien.  Lieu de pèlerinage important pour les hindous. Les cendres de Gandhi y ont été répandues.

Nous avons quelques heures devant nous pour découvrir l’endroit. 

Depuis le front de mer, nous apercevons une petite île sur laquelle domine une grande statue, le Saint Tamoul (dont j'ai oublié le nom), et le mémorial du rocher Vivekananda.



Autour des temples et du mémorial Gandhi, les commerces de tissus, d'épices, et de babioles sont nombreux.

Madurai : 12 février


Madurai, une ville à explorer.

Difficile de poser son regard, il y a de tout, partout. Vêtements, téléphones, bijoux, chaï, beignets, fruits, ect.

 

Les ruelles sont bondées de piétons, de rickshaws et de motos. A la tombée de la nuit les rues principales sont animées par les vendeurs ambulants: cacahuètes grillées, maïs chaud, légumes sautées, fruits.



Un manioc chaud, une pincée de sel, un peu de piment. Un régal!



Maduraï, une des plus anciennes villes d'Inde, est visitée pour son temple, caractéristique de l’art Dravidien



Le temple de Mînâskshî. Une merveille au coeur de la ville.



Il nous a bien fallu 4h pour explorer cette ville dans la ville. Un vrai labyrinthe.



Dans la partie extérieure, un éléphant tapote de sa trompe les passants. A l'intérieur, plusieurs salles reliées entre elles par d'immenses couloirs colorés. Les pièces centrales sont accessibles uniquement aux hindous.  Plus loin, un lac entouré de ghât. 





















Les peintures et les sculptures minutieusement taillées et colorées sont partout. Chaque pièce à son atmosphère. Les chants et les percutions raisonnent.

On se perd volontiers dans ce lieu enivrant. A la tombée de la nuit, les lumières rajoutent du charme aux processions, plus intenses.

Madurai : 10 février


Vingt deux heures. La ville est agitée, la circulation encore dense. Devant la gare des dizaines de personnes allongées au sol. Emmitouflés dans un drap, ils dorment.   

Nous cherchons une guest house pour la soirée.

Difficile de trouver un logement d’un bon rapport qualité/prix. Notre chambre, avec ses cafards et ses barreaux, était assez glauque. Elle avait l’avantage d’être peu coûteuse. 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rameswaram : 11 février
 

Bien que fatigués par les transports de la veille nous reprenons le train.

Six heures du matin, direction Rameswaram.

Presqu'île de la pointe sud. Elle fait face au Sri Lanka, à 25km de là.


De Madurai, en train, le trajet met trois heures. 

La liaison ferroviaire n’est pas régulière. Il y a bien des bus qui desservent la ville mais le trajet en train vaut le coup d’œil. 

Avant d’atteindre la presqu’ile, sur un kilomètre, les rails sont surélevés à 2/3 m au-dessus du niveau de la mer.

De chaque côté du wagon nous sommes entourés d’eau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rameswaram, la petite Varanasi du Sud.

Ville sainte de l'IndeLes hindous viennent au temple, au cœur de la ville, pour se purifier.

Le temple comprend 21 puits sacrés. Les pèlerins passent de puits en puits pour se faire asperger d'eau. 

Les couloirs immenses sont remplis de peintures et de sculptures.


La ville est petite, les commerces se concentrent autour du temple.

Depuis la pointe sud de l’île, quand le temps est dégagé, il parait que l’on peut apercevoir le Sri Lanka.


19h. De retour à Madurai, n
ous trouvons une nouvelle guest house. 

Le personnel est désagréable mais la chambre, bien que sale, est plus spacieuse et moins glauque.

Pondichérry : 14 février

Ou dormir à Pondichérry? Faites votre choix!



Ce soir, nous faisons du couchsurfing, dans un ashram.

Qu’est-ce qu’un ashram? "Ermitage destiné aux exercices spirituels et où le guru vit avec ses disciples." dixit  larousse.


Comme me l’a expliqué le "gérant" de l'ashram. Ce lieu n’est pas vraiment un ashram au sens spirituel. Ici, ni guru ni disciples. Juste un lieu de partages et d’échanges

 
Nous sommes censés y rencontrer Sayed.

A notre arrivée, on nous dirige directement vers une chambre dans laquelle nous déposons nos affaires. Sayed n’est pas là.
Le gérant de l’ashram se présente et nous demande nos passeports (procédure habituelle en Inde dans les hôtels) et combien de nuits nous restons.
Interpellés, nous lui précisons que nous sommes là en tant que couchsurfeurs
S’en suit un « aaaahh ». Suite à cette nouvelle information, on nous fait changer de chambres

Nous dormirons avec deux autres couchsurfeurs et le gérant de « l’ashram ». 

Quand on lui a demandé la raison de se déménagement, il nous a répondu que la chambre était prise. Nous avons vérifié, la plus part des chambres étaient vides.  

Quand on a voulu se connecter au net, on nous a répondu que la connexion était réservée aux « invités »

Bref, vous l’aurez compris, cela ne ressemble en rien à du couchsurfing. 

Certaines personnes rabattent des clients potentiels via le net. Au bout de deux nuits ici, le couchsurfing devient payant. Coïncidence, les gérants sont tous spécialisés dans des activités touristiques.


Lendemain matin, nous quittons tôt le lieu à la recherche d’une guest house.

Cette fois nous dormirons dans l’ashram de Sri AurobindoIls mettent à disposition des chambres à bas prix sans réservation. Les règles sont strictes: pas d’alcool, pas de cigarettes dans l’enceinte du bâtiment, garder le silence,  couvre-feu à 22h, ect. L'endroit est propre. 

Pour nos deux dernières nuits à Pondichérry, nous  réservons une guesthouse, Le Rêve Bleu.

Ambiance française, chambres mignonnes et propres.

Nous avons même pu faire laver nos vêtements, à la machine. On s’y sent comme à la maison.
 

Pondichérry est une petite ville composée de 3 quartiers, à l’ambiance bien différentes.

Le quartier français, est situé à l’est d’un canal (très pollué) qui traverse la ville. 

Balade dans ce lieu très propre. 

Ambiance coloniale. Vieilles bâtisses, grandes rues et trottoirs (rares en Inde).  

Les balcons des maisons sont recouverts de magnifiques bougainvilliers roses, blancs ou violets.

Le quartier musulman, plus résidentiel, se situe près de la gare. Le matin, nous nous réveillons avec le chant de l'appel à la prière du muezzin.



La partie indienne entoure les deux quartiers précédents. Quartier animé, coloré, anarchique

Le marché couvert est situé à proximité du temple. Étalage de fruits, de légumes, et d'épices.  

























Plus loin, le marché aux fleurs. Décoration intérieure, mariage, il y en a pour toutes les occasions.  























Nous tombons par hasard sur un éléphant et son cornac. Ils se dirigent vers le temple, très animé le week-end.

 
 

 

Auroville: 17 février

A une dizaine de kilomètres au nord de Pondichérry.

Auroville, la ville "aurore" créée par Sri Aurobindo et Mira Alfassa (une française) surnommée "la mère".

​Je reprends ces mots pour vous éclairer un peu sur le concept. Auroville se veut être « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités».

L'endroit à l'origine était désert. Il n'y avait qu'un banian centenaire entouré de terres rouges. Aujourd'hui cet arbre est le point central de la ville. 

La cité inaugurée il y a 50 ans a été conçue par l'architecte français Roger AngerVue du ciel elle aurait la forme d'une galaxie.

Aujourd'hui plus de 2000 personnes d'une trentaine de pays différents vivent ici.



Nous arrivons au centre des visiteurs. Passage obligatoire.

Projection d'une vidéo de 10 min sur le concept de la cité.

Nous avons accès au view point depuis lequel nous voyons le Matrimandir (la balle de golfe dorée), l'âme de la ville selon Mira Alfassa. 



























Il contient une chambre intérieure, destinée à la méditation. La pièce est revêtue de marbre blanc et abrite un cristal massif de 70 cm de diamètre, le plus gros au monde.

Nous ne pouvons pas y accéder. Réservation nécessaire, au moins deux jours à l'avance, pour accéder au Matrimandir et aux jardins avoisinants.

Retour au centre des visiteurs.

Visites des commerces, on n'y trouve tous les produits d'Auroville, plutôt chers. 

Plus loin, quelques explications sur la gestion de la ville. Traitement des déchets et de l'eau, jardin des plantes médicinales, ect.

Le Centre de Recherche Scientifique (CSR) d'Auroville s'intéresse activement aux énergies renouvelables, à l'agriculture biologique, à la purification de l'eau, ect.

La ville est pionnière en matière de développement durable.

Le concept de la ville est intéressant cependant, aucune explication sur le financement de la cité. La question est apparemment sujette à débat!

 

 

Petit tour au restaurant, visiblement réputé. Nous goûtons un délicieux thali et un gâteau au chocolat et aux épices. 



Une journée ne suffit pas à visiter Auroville, encore moins à comprendre le concept de cette cité expérimentale.

Conseil: louer un vélo pour parcourir les lieux accessibles aux visiteurs. 

Retour à Pondichérry dans un bus animé. Les jeunes nous prennent en photo, nous faisons de même!.





Mahabalipuram: 18 février



Connu pour ses sculptures minutieusement taillées. 



Balade dans le parc au centre de la ville.

D'immenses blocs de granite sont taillés. Représentation de cérémonies, d'animaux,etc.

























Lendemain matin.

Visite du Shore Temple en face de l'océan. Un des plus vieux temples de l'Inde.



 





















Direction les five rathas. Cinq blocs de granite magnifiquement sculptés. Temple, éléphant...





Chennai: 19 février.



Nous prenons le bus pour rejoindre cette grande ville. Deux heures et demi de trajet dont une heure d'embouteillage.



La ville est très étalée, les routes sont partout. 

Arrivée à la station Koyembedu, nous prenons un rickshaw pour rejoindre l'appartement d'Iqbal. Notre hôte pour ces deux jours. 



Nous logeons avec deux autres couchsurfeurs dans un bel appartement au style européen. La compagne d'Iqbal est française.  

Superbe ambiance, nous nous y sentons comme chez nous.

Iqbal est graphiste, passionné de musiques traditionnelles indiennes et de photographie



Le lendemain, nous visitons le centre de la ville. Difficile de ne pas se perdre. Le problème: il n'y a pas de centre ville. La balade à pied est vite stoppée par les immenses artères routières. Nous visitons les centres commerciaux. Dernier achats avant le départ.



Pour notre dernière soirée, nous  dînons avec Iqbal dans un restaurant Kéralais. Un curry de coco aux poissons. Bon mais vraiment très pimenté.  Surement le plat le plus pimenté du voyage.  

Petit plaisir avant la fin, un puttu à emporter. Parfait pour le pti déj!



Nous décollons le lendemain, direction la Malaisie.

 

Kuruva island: 30 janvier.


Sumesh et Sanoop nous accompagne visiter l’île de Kuruva. Elle est située à une trentaine de kilomètres de Kalpetta au milieu de la rivière Kabani.


L’endroit prisé des locaux, surtout le week-end, est réputé pour sa faune et sa flore.
Avec beaucoup de chance on peut y apercevoir des éléphants sauvages.
Nous avons vu quelques singes, habitués à l’homme, de nombreux papillons et quelques oiseaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La visite est courte. L’endroit est balisé depuis un an environ.

L’île est menacée par le tourisme, important. Les touristes viennent habituellement pour y pique-niquer et se baigner dans la rivière.  Il y a beaucoup de déchets plastiques.

Le bruit est une vraie gêne pour la faune.

Kuruva est aussi un des seuls points d’eau pour les animaux de la forêt voisine.

L’an dernier un éléphant assoiffé s’est rapproché du lieu où se baignent les touristes.  Il y avait beaucoup de monde ce jour-là, l’éléphant apeuré n’a pas pu se désaltérer. Dans sa course il a tué deux jeunes enfants.

Kochi : 03 février.


Nous quittons tôt le village pour redescendre vers Calicut. Depuis les hauteurs de Kalpetta nous avons une vue magnifique sur les vallées verdoyantes et sur la mer. En bord de route les singes s’amusent et se nourrissent des friandises jetées par les passants.


Nous logeons à Fort Kochi, presqu’île que l’on peut rejoindre en ferry. Les rues sont propres, les bâtiments datent de l’époque coloniale.

La ville est touristique, donc remplie de commerces de tissus, d’épices, de bijoux…Les prix sont élevés. Un thali végétarien coûte habituellement 30-60 roupies, ici il se paie 150-200 roupies.

Kochi attire une classe moyenne et chic de 40-60 ans. Nombreux hôtels de luxe.


Le deuxième soir nous logeons chez une vieille dame au caractère bien trempée.
Le gérant des homestays nous propose de nous faire visiter la ville en rickshaw pour 50 roupies.

Son circuit est bien tracé. A chaque arrêt il touche une commission. Nous qui pensions aller où nous souhaitions, c’est raté!
Nous commençons la visite par la plage des pécheurs où nous pouvons voir les fameux carrelets chinois. La plage est polluée, il n y a pas l’air d’avoir beaucoup de poissons. Les seuls pêcheurs rencontrés nous ont alpagués pour des photos payantes.
Visite d’un temple hindou et d’un temple jaïn.

A Kochi les religions se rencontrent: chrétienne, musulmane, hindou, jaïn, juive. 

Petit tour par le Dutch Palace. Il vaut le coup d’œil  enfin quand il y a de l’électricité.

Notre chauffeur tient absolument à nous emmener faire les magasins, il y touche ses plus grosses commissions. Nous refusons catégoriquement. L’ambiance est tendue.

Finalement nous évitons les commerces et nous nous arrêtons au marché. Nous laissons là notre « guide ». 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite balade autour de Palace Road, nous goutons aux premières mangues.
Pour le déjeuner un bon thali à petit prix au Sri Krishna café, un petit restaurant local.

 

Nous écourtons finalement notre séjour à Kochi.

Départ le lendemain midi.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le départ.
Nous trouvons un rickshaw pour rejoindre la station de bus. Le prix de la course est élevé. Après quelques minutes de négociations, nous nous mettons d’accord.
Nous acceptons de jouer les touristes intéressés par des produits de luxe. Ainsi, notre chauffeur touche ses commissions et nous avons la course gratuite. 

Nous visitons 3 magasins très chics. Bijoux en or et diamant, écharpes en pachmina, coffre sculpté en os de chameau (soit disant), ect. Le jeu a bien du durer une petite heure mais nous nous sommes bien amusés à comparer les prix. 

Notre chauffeur touchait 100 roupies de commission à chaque magasin.

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